Halloween et la Tradition du Pain de Courge en Drôme : Une Recette Gourmande à Découvrir

Brioche de courge
Aller à la recette

La fête d’Halloween, qui aura lieu le lundi 31 octobre prochain, tire ses origines d’une fête celte ancestrale appelée Samhain. Cette fête, qui avait lieu à la fin des moissons et du mois d’octobre, marquait le début de la saison sombre. Les druides, prêtres celtes, célébraient cette fête en priant les dieux pour les remercier des récoltes de l’année et pour leur demander la protection durant la saison sombre. Cette fête durait 7 jours et honorait également les défunts qui étaient autorisés à rendre visite aux vivants ce seul jour de l’année. Les druides allumaient des feux sacrés dans le but de faire revenir le soleil et pour chasser les mauvais esprits. Chacun des convives emportait chez lui une part de ce feu sacré afin d’allumer le foyer nouveau dans leur maison.

Les réceptacles utilisés pour transporter le feu sacré étaient à l’origine des navets, mais avec le temps, une cucurbitacée est devenue plus courante, surtout dans les pays anglo-saxons et les régions celtes, comme lanterne. Cette tradition païenne a été reprise par les Romains pour célébrer Pomona, déesse des arbres fruitiers.

Au IVème siècle, la religion chrétienne remplaça la fête de Samhain par la Toussaint, dans un premier temps à la période pascale, puis à partir du XVIIIème siècle, le pape Grégoire III la fixa à la date du 1er novembre. Cependant, la veille de la Toussaint, qui est la nuit du 31 octobre, est restée célébrée sous le nom d’Halloween.

Mais quel est le lien avec la recette de la semaine et avec une balade en Drôme gourmande, me demanderez-vous ? Eh bien, dans le sud de la Drôme, plus précisément dans le pays de Grignan (Chamaret – Grignan – Montségur sur Lauzon), il est de tradition, à l’automne, de faire un pain de courge. Cette recette remonte à une époque où les gens de peine manquaient souvent de pain. Un homme distingué par sa naissance et par ses vues patriotiques a imaginé de « faire un pain économique ou la citrouille entre pour beaucoup ». Pour ce faire, la courge est « morcelée, brouillée et passée comme pour un potage. On la mêle avec la pâte (à pain) qui lève infiniment davantage… le pain est plus appétissant, plus frais de coloris et de saveur, moins fade, plus agréable ; il est poreux et léger, et tout à la fois nourrissant et rafraîchissant, tel enfin que le goût, l’économie et la santé gagnent également à son usage ». Cette recette a été transmise de génération en génération et est aujourd’hui confectionnée avec de la pâte à brioche, par pure gourmandise.

 

Articles recommandés

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *