Le Brassadeau provençal
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Pour terminer notre série autour des fêtes pascales, je vous propose de rendre visite à nos voisins de la Drôme provençale avec les Brassedeaux (nommés également Brassados, Glimblettos, Gimbelette).

Frédéric Mistral, poète provençal, offrit à cette brioche le poème suivant :
« Coume li gimbeleto,
Enliassen li coublet,
Pèr canta Mistraleto,
Emé soun Mistralet.
Ainsi que les gimbelettes,
Enfilons les couplets,
Pour chanter Mistralette,
Avec son Mistralet.»

Mais qu’est-ce le brassadeau ?
Il s’agit d’une brioche au nom masculin, parfumé à l’eau de fleur d’orange, aux zestes de citron et d’orange en forme de bracelet, dont l’origine semble remonter au Moyen Âge et devant son nom à sa forme.

Entre les Rameaux et Pâques, on les portait à l’église pour les faire bénir. Ils étaient vendus au bout d’un bâton et enfilés en chapelet. Les pénitents prenaient cette brioche, se la mettaient autour du poignet et lorsqu’ils avaient fini leur pénitence, ils en mangeaient un morceau.

La légende autour de cette brioche nous raconte que les jeunes mariés devaient s’en mettre un autour du poignet et faire une danse.

 

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